lundi 24 novembre 2008

Playlist #9 : Dubstep classics

Les amoureux du genre connaitront sans doute parfaitement chacun des morceaux présents dans cette playlist. Mais le dubstep semble tellement boudé en France (à tord!) qu'il est temps de faire une petite piqure de rappel de quelques sorties marquantes, et plus ou moins récentes.

Pangaea - Router [Hessle Audio]

Une des grosses tueries de la rentrée. Certains proclament même que c'est le morceau de l'année. Deuxième sortie d'un jeune producteur anglais à surveiller, sur un label à surveiller également. Un beat époustouflant, une ambiance "à la Burial", avec sa voix ultra profonde sortie d'on ne sait où et sa mélancolie intemporelle. Magnifique.

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Enei - Xaram [Subway]

Alexey Egorchenkov aka Enei est Russe (ça ne s'invente pas), et a fait grosse impression l'an dernier à la sortie de ce "Xaram". Une basse qui détonne, un gros kick, une voix arabisante pas kitch, et on s'envole.

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Ramadanman - Good Feelin [2nd Drop]

J'entends déjà les grincheux me dire: "encore Nina Simone?!". Oui, mais quand c'est samplé avec autant d'allure, on s'en fou. Et ces nappes de claviers viennent envelopper le tout à la 3ème minutes sont belles. Pour info, Ramadanman est Lillois, et c'est le boss de Hessle Audio, label dont je vous ai parlé à l'instant.

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Mala - Left Leg Out [DMZ]

Deuxième sortie du producteur Mark Lawrence, sur son label DMZ, déjà quasiment culte. Sorte de fusion dubstep-techno sous tension, Left Leg Out est typiquement le genre de morceau stressant qui ne décolle jamais, et avec lequel on peut bien s'amuser...

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Martyn - Velvet [3024]

Martyn débute en 2005 sur Revolve:r, le label d'Intalex. Il surprend son monde en sortant l'énorme Broken/Shadowcasting en 2007, immédiatement joué par Garnier ou Gilles Peterson. Velvet, avec sa boucle de clavier et son ambiance technoïde est une réussite.

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The Bug Feat. Killa.P & Flow Dan - Skeng [HyperDub]

Impossible de passer à côté de Skeng. Le rythme est lent, la basse monstrueuse, et la verbe de Flow Dan & Killa. P a une sacré tronche. Le remix de Kode9 en face B vaut lui aussi le détour. Killer !

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lundi 17 novembre 2008

Why? - A Sky For Shoeing Horses Under

Un extrait d'Alopecia, troisième album de Why?. A découvrir!

mercredi 12 novembre 2008

Focus on : Deerhunter


Ce n'est pas la première fois que je vous parle de Deerhunter. J'avais déjà beaucoup apprécié leur deuxième album, "Cryptograms", sombre mais subtile mélange de pop, de noise, de psyché et d'ambiant.
Le quintette originaire d'Atlanta vient de récidiver, en sortant un magnifique 3ème opus, Microcastle, assorti d'un disque bonus (!) qui fait durer le plaisir, Weird Era Cont.
Moins dark et "mur de son" que son prédécesseur, Microcastle est plus posé, même si ses ambiances sont encore très éclectiques. Pop, abstract-pop, krautrock, ambiant, psyché, noise, ça part dans tous les sens, mais sans perdre l'auditeur pour autant, tant tout ici est fluide et maîtrisé.
On songe parfois à Radiohead, parfois aux Beatles, au Floyd, ou encore à Pavement. Mais Deerhunter ne ressemble véritablement à rien de connu. Tantôt très légers (Calvary Scars, Green Jacket...), tantôt froids, voire angoissants (Twilight At Carbon Lake), le groupe de Bradford Cox nous offre une véritable bijouterie de titres euphorisants et totalement planants.

A écouter ici, deux extraits de Microcastle :

"Nothing Ever Happened", un monument :


"Agoraphobia", belle ballade chantée par le guitariste Lockett Pundt :

vendredi 7 novembre 2008

Maurice Ravel - Bolero (Conducted by Karajan)

Si je vous parle aujourd'hui de ce classique archi classique, c'est bien sur parce que pour moi aussi, le "Recomposed", de Carl Craig & Moritz von Oswald m'a retourné la gueule.
En 1985 le grand Herbert von Karajan enregistre avec le Philharmonique de Berlin cette version du Boléro, qui restera pour beaucoup comme une pièce contemporaine majeure, et un enregistrement exemplaire du catalogue Deutsche Grammophon.
Et c'est donc cette version qu'on utilisés Craig et von Oswald pour Recomposed.
La lente montée du morceau, l'apparition au compte goutte de chaque instrument, la gestuelle fascinante de Karajan, et l'explosion finale (époustouflante)... Tout est réuni pour faire de ces 15 minutes une splendide odyssée musicale.

1ère partie :



2nde partie :